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| Publier le 20 octobre 2021

Comment optimiser vos demandes de transports routiers conventionnels?

Nous recevons régulièrement des demandes de transports routiers auxquelles nous répondons rapidement et avec la solution adéquate, toutefois, il est parfois possible qu’un transport ne se déroule pas comme prévu, ou qu’un élément retarde sa livraison, ceci est souvent dû à des soucis d’anticipation en amont de la demande. A travers cet article, nous allons vous donner quelques clés pour que toutes vos demandes soient effectuées efficacement afin de vous permettre d’avoir le tarif et la solution parfaite. 

 

Bien faire attention à son colisage

Premier élément indispensable pour pouvoir obtenir le bon prix sur sa demande, c’est le colisage. Pensez à bien prendre les mesures exactes de votre marchandise et vérifier que celle-ci puisse rentrer dans un camion classique afin de prévenir vos clients. 

Un camion classique (fourgon ou tautliner) mesure 2.40m de largeur pour 13.6m de longueur, assurez-vous donc que le lot ne dépasse pas ces dimensions, faute de quoi, vous serez obligé de passer sur des remorques adaptées telles que des plateaux par exemple. 

Pour la hauteur, évitez des palettes trop hautes, la hauteur sous barre est de 2.70m, une palette trop haute, selon son contenu, peut vite devenir très instable durant son transport (par exemple des bouteilles de vin). 

Veillez aussi au poids, une palette de plus d’une tonne peut vite devenir problématique si vous avez besoin d’un hayon à la livraison car ceux-ci ont une limite de poids dépassant rarement la tonne. 

L’une des choses primordiales pour créer votre estimation de transport, c’est donc d’avoir le plus de détail possible sur votre colisage, à savoir poids et dimensions. Fournir le détail de ces éléments permet d’avoir le bon tarif et ainsi ne pas faire l’objet de surprises au moment du chargement. Si vous faites une estimation, et qu’au moment du chargement, le volume indiqué est supérieur, vous encourez le risque de ne pas pouvoir charger votre marchandise sur un camion qui n’a pas de place pour accueillir votre fret. 

Plus vous fournissez d’informations, plus votre cotation sera juste et cohérente. 

 

Bien se renseigner sur l’accessibilité des lieux

Autre élément indispensable à une bonne estimation de votre prix, c’est les lieux de chargement et de livraison. Il faut pour cela vérifier en amont les éléments suivants :

  • Accessibilité des lieux pour le camion 
  • Moyens de chargement et de déchargement sur place
  • Horaires d’ouverture des lieux et contacts si prise de rendez-vous

Ces 3 éléments principaux permettent à celui qui va vous établir le devis, de vous fournir le tarif correspondant à votre projet. Si vous fournissez au dernier moment l’adresse exacte, le transporteur peut refuser votre demande malgré qu’il vous ai fait un tarif. En effet, si vous avez juste fourni une ville, automatiquement le tarif sera fait sous réserve d’accessibilité et sur un format de camion standard, si les éléments sont plus complexes au final, le matériel et le prix ne conviennent plus et donc le transport pourra être refusé. 

L’accessibilité est donc un élément essentiel pour votre demande, si nous devons livrer dans une petite rue, dans un entrepôt ou dans des lieux un peu exigus, il faut donc vous fournir un tarif avec le type de camion idéal pour atteindre les lieux de chargement et de livraison. 

Second élément à bien prendre en compte, c’est les moyens de chargement et de déchargement sur place. Selon le matériel à disposition, il faut un véhicule adapté. Par exemple, si les lieux disposent d’un quai, on peut prendre un camion tautliner ou tôlé, en revanche, s’il n’y a pas de quai mais des véhicules de manutention alors il faut sans doute prévoir un camion qui puisse se décharger par le côté. S’il n’y a aucun moyen de chargement et de déchargement alors il faut prévoir des heures d’attente qui peuvent vous être facturées au-delà d’une certaine franchise (1 à 2 heures par exemple). 

Enfin, dernier élément, bien fournir les horaires et préciser s’il faut ou non prévoir un rendez-vous sur place. Chaque lieu a des horaires spécifiques, et des moyens de fonctionner qui lui sont propres, il faut donc que le camion n’arrive pas en dehors des heures indiquées ou sans rendez-vous si c’est nécessaire. En omettant ces précisions, vous risquez d’avoir ce qu’on appelle des frais de passage ou d’attente. 

Vous l’aurez donc compris, il faut au maximum fournir des détails dans votre demande pour que nous puissions être à même de vous fournir le tarif parfait. 

 

Toujours avoir le plus de détails possible

Fournir un maximum d’informations est primordial pour la bonne tenue de vos transports. Que ce soit le colisage ou les lieux, plus vous fournirez d’informations, plus le tarif pourra être juste et sans surprise. 

Si au contraire vous fournissez que trop peu d’informations, vos estimations et donc votre budget peut s’en trouver erroné et peut ainsi prendre du retard également sur sa planification initiale. La clé pour que votre transport se passe sans encombres c’est d’avoir le plus de détails possible, plus vous en donnez, plus vous évitez des surprises pouvant corrompre la bonne tenue de votre prestation. 

Au-delà du détail, il faut également faire preuve d’une certaine anticipation au moment où votre projet se confirme. 

 

Anticiper pour mieux livrer

Dernier élément clé pour que votre frêt se déroule correctement : anticiper. Il faut comprendre que selon les endroits où vous allez, il n’y a pas tous les jours des camions disponibles. Par exemple, demander un fret le soir à 17h pour le lendemain prend des allures de mission impossible car les plannings du lendemain sont déjà faits et les navettes sont chargées pour livrer le matin suivant. 

Il vaut mieux réserver votre fret plusieurs jours à l’avance car selon la destination, il faut pouvoir trouver un camion qui ira dans votre zone. Pas tous les camions ne sont tous les jours aux mêmes endroits, certains peuvent n’y passer que quelques fois en semaine, et certaines zones sont parfois tellement éloignées et pauvres en commerce et industries que peu de camions y passent pour effectuer des chargement / livraisons. 

Anticiper son transport est donc un autre élément clé à prendre en compte. Plus vous le faites en avance, plus vous aurez de chance d’avoir une disponibilité et donc de pouvoir livrer aux dates convenues. Si vous vous y prenez 24h / 48h avant, il y a, selon les lieux choisis, des chances que votre correspondant peine à trouver une disponibilité immédiate. 

Si par malchance vous devez annuler un transport, veillez à toujours le faire 48h maximum avant la date prévue. Si vous annulez 24h avant voire moins, le transporteur peut vous réclamer des frais car il n’aura pas eu le temps de charger autre chose à votre place et vous paierez pour le préjudice subi. 

De même, si vous devez avoir du personnel sur place, anticipez bien sa venue et le nombre de personnes afin que votre manutention n’excède pas la franchise donnée qui est située entre 1h et 2h selon le transporteur. 

 

Comment fonctionne le fret conventionnel chez les transporteurs routiers?

Dernier point à éclaircir, c’est le fonctionnement du transport conventionnel et plus particulièrement le groupage, c’est-à-dire votre marchandise qui voyage avec d’autres. 

Il faut comprendre qu’un transporteur routier doit remplir à chaque voyage sa remorque, aussi bien en aller qu’en retour. C’est pour cela qu’il n’apprécie guère les annulations de dernière minute et qu’il a besoin d’avoir le maximum de détails avant de valider un transport. 

Lors d’un groupage, les choses ne peuvent se planifier aussi facilement que si le camion est dédié (uniquement votre marchandise à l’intérieur). C’est souvent pour cela que les chargements ne se font que très rarement en début de matinée mais plutôt en toute fin de matinée jusqu’en fin d’après midi. La raison est simple :

Le matin, le camion doit d’abord vider sa remorque, donc livrer toutes ses marchandises. Une fois celle-ci vidée, il entame sa tournée de chargement, qui a lieu l’après midi en règle générale. Autrement dit, un chargement à heure fixe le matin est très compliqué car cela pose un souci logistique pas forcément évident à résoudre, seul un camion dédié peut vous permettre d’avoir un transport à heure fixe de rendez-vous. 

 

Dernier point : les tarifs

Dernier élément à bien anticiper, c’est le coût de votre transport. Si vous avez par exemple fourni tous les détails, que vous avez votre prix, mais que votre dernier tarif reçu date d’il y a plus de 6 mois, attention à une possible hausse! 

Les tarifs peuvent varier selon les conjonctures du moment. Si le carburant augmente, ou que certaines taxes augmentent, ceci peut être répercuté directement sur le fret, ainsi, un tarif datant de plusieurs mois peut subir une hausse qu’il vous faudra prendre en compte dans votre budget. N’hésitez pas à consulter régulièrement vos interlocuteurs afin de leur demander une actualisation du tarif à mesure que votre transport approche de sa date de disponibilité. Ainsi, en cas de hausse, vous aurez le temps de l’anticiper et ainsi ajuster votre coût final. 

Les tarifs ne sont heureusement pas aussi volatiles que dans le maritime ou l’aérien, toutefois, il est bon de se faire une petite piqûre de rappel si votre cotation a plusieurs mois d’ancienneté, histoire d’éviter toute déconvenue le moment venu. 

 

Notre service conventionnel est disponible tous les jours de 8h30 à 17h30 pour répondre à vos appels et vos mails. Nous fournissons une réponse rapide avec toujours un maximum de conseils afin que vous puissiez obtenir le meilleur rapport/qualité prix mais aussi la solution la plus juste. Enfin, nous faisons de chaque dossier une priorité, vous aurez un suivi quotidien de l’avancement de votre transport du chargement jusqu’à sa livraison. 

N’hésitez pas à nous contacter pour toutes vos demandes !

 

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| Publier le 9 juin 2021

L’histoire du camion

Logtrans est spécialiste du transport de conteneurs par camion, un mode de transport omniprésent de nos jours et depuis plus d’un siècle. Mais connaissez-vous bien les camions ?

Pour beaucoup les camions se résument à de grosses machines conduites par un homme bedonnant et rude, cliché habituel et péjoratif d’un métier pourtant technique dont les protagonistes sont bien souvent très loin de l’image qu’on leur donne.

Et si nous vous en apprenions un peu plus sur cette machine?

Pour commencer, on peut citer de manière anecdotique l’étymologie du nom « camion », celui-ci signifiait au début « très petite épingle », ce n’est qu’en 1832 que le mot sera affilié à ce que l’on connaît aujourd’hui, de manière plus moderne bien sûr, une charrette tirée par des chevaux. Mais le mot a connu plusieurs significations, sans rapport avec ce que l’on connaît aujourd’hui, ce qui fait qu’étymologiquement, l’origine exacte de ce mot reste floue.

Pour en revenir à la machine en elle-même, on dit que c’est le Fardier de Cugnot, un chariot servant à transporter les fardeaux inventé en 1769, qui serait le premier camion de l’histoire. Ce chariot a été élaboré par Joseph Cugnot, et est considéré aujourd’hui comme le premier véhicule automobile construit.

Le fardier sera inventé officiellement en 1769, bien que des maquettes soient supposées avoir été élaborées par Joseph quelques années auparavant. Il connaît de nombreux déboires, dont un accident en 1770, au cours duquel il ne parvient pas à freiner et tape contre un mur. Inutile de vous dire que ce ne sera pas un accident grave, à l’époque la vitesse était très faible. Cet engin est donc le premier véhicule automobile de l’histoire, dont le but premier fut de transporter des canons sur les champs de batailles. On évalue aujourd’hui son coût à 200 000€.

Le prototype sera finalement oublié et laissé à l’Arsenal, bien que prêt en 1771, il ne sera jamais développé à grande échelle, présentant trop de défauts. Sa mise en route est très longue et son autonomie est très faible (12 min avant de recharger encore le moteur), de plus son système de freinage n’a que très peu d’efficacité, et s’avère nul dans une descente. Enfin sa vitesse, bien trop lente (3.5 à 4 km/h) lui permet à peine de suivre une armée à pied, on est encore loin de pouvoir remplacer les chevaux, bien plus rapides et efficaces.

30 années plus tard, on signale l’existence de ce Fardier à Napoléon, et on lui propose de faire de nouveaux essais, mais ce sera un refus de l’empereur, trop occupé à préparer la campagne d’Egypte. Le fardier sera transféré dans l’abbaye de Saint Martin des Champs où il est encore aujourd’hui.

Pour l’anecdote, en 2010, des étudiants de l’école des Arts et métiers de ParisTech reproduiront un fardier à l’identique et parviendront à le faire marcher, prouvant ainsi que Cugnot avait fait un prototype fonctionnel.

 

Fardier de Cugnot / Source : Wikipedia

L’après Cugnot

Il faudra attendre presque un siècle avant de voir apparaître un nouveau prototype de camion. Ce sera Amédée Bollée, qui, en 1879, fabriquera une série de trains routiers à vapeur d’une puissance de 100CV et d’une capacité de charge de 100 tonnes. Le premier vrai camion moderne, lui, sera inventé par Gottlieb Daimler en 1898, et à la même époque Valentin Purrey réalisera un camion à vapeur qui sera commandé par des raffineries de sucre pour plus d’une trentaine d’exemplaires.

Par la suite, d’autres véhicules seront produits par plusieurs autres constructeurs.

De nos jours il existe encore de nombreuses marques de camions, on peut citer DAF, MAN, Scania, Renault, Volvo, GMC, Isuzu, Nissan, Ford etc…. et différents types de camions pour le transport de marchandises diverses.

 

Les camions modernes

On compte 2 styles de camions, les camions avec cabine avancée, et les camions avec cabine conventionnelle.

Les camions avec cabine avancée sont aussi appelés « à nez plat », ce sont les camions que l’on voit circuler en Europe essentiellement, ils étaient répandus jusque dans les années 70. Le moteur est situé sous la cabine. Dans le jargon, ce type de camion est appelé Cab Cover. Ce camion a été élaboré dès 1907 par la société Sternberg dans le Wisconsin.

Initialement ce modèle était utilisé aux Etats Unis avant que le système de cabine conventionnelle ne domine le marché. A l’époque, la loi limitait la longueur du camion à 12.8m sur autoroute, de ce fait, placer le moteur sous la cabine permet un gain de place et donc un gain d’espace de chargement. Le camion type « nez plat » que l’on connaît aujourd’hui a été créé par Schreckengost, et ce ne sera qu’en 1958 que sera élaborée la cabine basculante grâce à White-Freightliner.

Ce type de camion présente de nombreux avantages, l’empattement pour commencer, est inférieur à un camion à cabine conventionnelle, ceci permet un gain de longueur non négligeable et donc l’utilisation de remorques plus longues. De plus, cet empattement inférieur offre une maniabilité du véhicule beaucoup plus aisée, réduit les angles morts et donne une meilleure visibilité au chauffeur. Sachant que les routes Européennes sont assez étroites et sinueuses, des camions de ce type sont idéaux pour circuler. Enfin, ce type de camion est plus léger, lui permettant de prendre des charges plus lourdes.

 

Exemple de camion « Européen »

 

Malgré tout, ces camions ont aussi leurs inconvénients, à commencer par le confort. La cabine étant sur le moteur, celle-ci est soumise à plus de bruits et de vibrations. Ensuite, avec un nez plat, on dispose d’un aérodynamisme très faible, entraînant donc une plus forte consommation de carburant et une maniabilité plus difficile à pleine vitesse. Enfin, la cabine basculante reste un inconvénient pour les chauffeurs, car à chaque ouverture le chauffeur doit vider sa cabine pour ne pas faire tomber d’objets sur le pare-brise, et dernier défaut, et pas des moindres, l’avant plat rend ce type de camion dangereux pour le chauffeur en cas d’accident car il n’y a aucune zone de déformation permettant d’amortir le choc, de ce fait, le chauffeur risque plus facilement de se blesser lors d’une collision.

Les cabines conventionnelles sont des modèles répandus essentiellement en Amérique, popularisés après les années 1970 aux USA, le moteur est sous un capot à l’avant et la cabine est derrière. Ce type de camion est très présent dans des pays comme les Etats Unis ou le Canada car les réglementations en vigueur sur les longueurs sont moins strictes qu’avant, de plus, ces pays étant très grands, les routes sont larges et très peu sinueuses (par exemple, un Montréal / Québec est essentiellement une ligne droite de plusieurs centaines de kilomètres), des structures routières idéales pour des camions de ce type.

 

Exemple de camion « Américains » / Source : Pixabay

 

Ces camions sont communément appelés « camions américains » chez nous, leur côté massif étant facilement associé au pays reconnu pour sa culture de la démesure.

En Europe, ce type de camion est plus répandu dans le cadre de transports exceptionnels que le transport de marchandises, il est rare de croiser une cabine conventionnelle sur les routes du vieux continent.

De manière plus anecdotique, on trouve aussi des camions dont le moteur est à l’arrière de la cabine, mais ces camions sont très rares et souvent affiliés à un type de transport exceptionnel.

Il existe aussi ce qu’on appelle des méga-camions ou gigaliner ou encore eco-combi, qui sont des camions faisant entre 18.75m et 25.25m dont le poids peut atteindre 60 tonnes. On ne trouve pas ces camions en France (poids limité à 40 tonnes et taille limitée à 18.75m) mais ils sont courants en Amérique, en Australie et dans certains pays Européens. Le problème de ce type de camion réside dans ses émissions de CO2 et aussi sa taille incompatible avec certains axes routiers du pays.

Le plus gros camion existant est le Liebherr T 282B, un tombereau à deux essieux conçu pour les exploitations minières. Il mesure 7.40m, pèse 203 tonnes, peut transporter 363 tonnes et atteindre 64 km/h, et coûte 3.5 millions de dollars US.

 

 

Vous parler de tous les camions existants serait trop long bien entendu, il en existe une flopée, tous adaptés à une marchandise, que ce soit pour des conteneurs, des ambulances, des grues de levage, des plateaux, des porte-voiture, des citernes, des bennes, des bâches, etc….. Le camion est un engin modulable et adaptable qui ne cesse de se moderniser chaque année et dont l’avenir est encore loin d’être sombre.

 

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