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| Publier le 20 octobre 2021

Comment optimiser vos demandes de transports routiers conventionnels?

Nous recevons régulièrement des demandes de transports routiers auxquelles nous répondons rapidement et avec la solution adéquate, toutefois, il est parfois possible qu’un transport ne se déroule pas comme prévu, ou qu’un élément retarde sa livraison, ceci est souvent dû à des soucis d’anticipation en amont de la demande. A travers cet article, nous allons vous donner quelques clés pour que toutes vos demandes soient effectuées efficacement afin de vous permettre d’avoir le tarif et la solution parfaite. 

 

Bien faire attention à son colisage

Premier élément indispensable pour pouvoir obtenir le bon prix sur sa demande, c’est le colisage. Pensez à bien prendre les mesures exactes de votre marchandise et vérifier que celle-ci puisse rentrer dans un camion classique afin de prévenir vos clients. 

Un camion classique (fourgon ou tautliner) mesure 2.40m de largeur pour 13.6m de longueur, assurez-vous donc que le lot ne dépasse pas ces dimensions, faute de quoi, vous serez obligé de passer sur des remorques adaptées telles que des plateaux par exemple. 

Pour la hauteur, évitez des palettes trop hautes, la hauteur sous barre est de 2.70m, une palette trop haute, selon son contenu, peut vite devenir très instable durant son transport (par exemple des bouteilles de vin). 

Veillez aussi au poids, une palette de plus d’une tonne peut vite devenir problématique si vous avez besoin d’un hayon à la livraison car ceux-ci ont une limite de poids dépassant rarement la tonne. 

L’une des choses primordiales pour créer votre estimation de transport, c’est donc d’avoir le plus de détail possible sur votre colisage, à savoir poids et dimensions. Fournir le détail de ces éléments permet d’avoir le bon tarif et ainsi ne pas faire l’objet de surprises au moment du chargement. Si vous faites une estimation, et qu’au moment du chargement, le volume indiqué est supérieur, vous encourez le risque de ne pas pouvoir charger votre marchandise sur un camion qui n’a pas de place pour accueillir votre fret. 

Plus vous fournissez d’informations, plus votre cotation sera juste et cohérente. 

 

Bien se renseigner sur l’accessibilité des lieux

Autre élément indispensable à une bonne estimation de votre prix, c’est les lieux de chargement et de livraison. Il faut pour cela vérifier en amont les éléments suivants :

  • Accessibilité des lieux pour le camion 
  • Moyens de chargement et de déchargement sur place
  • Horaires d’ouverture des lieux et contacts si prise de rendez-vous

Ces 3 éléments principaux permettent à celui qui va vous établir le devis, de vous fournir le tarif correspondant à votre projet. Si vous fournissez au dernier moment l’adresse exacte, le transporteur peut refuser votre demande malgré qu’il vous ai fait un tarif. En effet, si vous avez juste fourni une ville, automatiquement le tarif sera fait sous réserve d’accessibilité et sur un format de camion standard, si les éléments sont plus complexes au final, le matériel et le prix ne conviennent plus et donc le transport pourra être refusé. 

L’accessibilité est donc un élément essentiel pour votre demande, si nous devons livrer dans une petite rue, dans un entrepôt ou dans des lieux un peu exigus, il faut donc vous fournir un tarif avec le type de camion idéal pour atteindre les lieux de chargement et de livraison. 

Second élément à bien prendre en compte, c’est les moyens de chargement et de déchargement sur place. Selon le matériel à disposition, il faut un véhicule adapté. Par exemple, si les lieux disposent d’un quai, on peut prendre un camion tautliner ou tôlé, en revanche, s’il n’y a pas de quai mais des véhicules de manutention alors il faut sans doute prévoir un camion qui puisse se décharger par le côté. S’il n’y a aucun moyen de chargement et de déchargement alors il faut prévoir des heures d’attente qui peuvent vous être facturées au-delà d’une certaine franchise (1 à 2 heures par exemple). 

Enfin, dernier élément, bien fournir les horaires et préciser s’il faut ou non prévoir un rendez-vous sur place. Chaque lieu a des horaires spécifiques, et des moyens de fonctionner qui lui sont propres, il faut donc que le camion n’arrive pas en dehors des heures indiquées ou sans rendez-vous si c’est nécessaire. En omettant ces précisions, vous risquez d’avoir ce qu’on appelle des frais de passage ou d’attente. 

Vous l’aurez donc compris, il faut au maximum fournir des détails dans votre demande pour que nous puissions être à même de vous fournir le tarif parfait. 

 

Toujours avoir le plus de détails possible

Fournir un maximum d’informations est primordial pour la bonne tenue de vos transports. Que ce soit le colisage ou les lieux, plus vous fournirez d’informations, plus le tarif pourra être juste et sans surprise. 

Si au contraire vous fournissez que trop peu d’informations, vos estimations et donc votre budget peut s’en trouver erroné et peut ainsi prendre du retard également sur sa planification initiale. La clé pour que votre transport se passe sans encombres c’est d’avoir le plus de détails possible, plus vous en donnez, plus vous évitez des surprises pouvant corrompre la bonne tenue de votre prestation. 

Au-delà du détail, il faut également faire preuve d’une certaine anticipation au moment où votre projet se confirme. 

 

Anticiper pour mieux livrer

Dernier élément clé pour que votre frêt se déroule correctement : anticiper. Il faut comprendre que selon les endroits où vous allez, il n’y a pas tous les jours des camions disponibles. Par exemple, demander un fret le soir à 17h pour le lendemain prend des allures de mission impossible car les plannings du lendemain sont déjà faits et les navettes sont chargées pour livrer le matin suivant. 

Il vaut mieux réserver votre fret plusieurs jours à l’avance car selon la destination, il faut pouvoir trouver un camion qui ira dans votre zone. Pas tous les camions ne sont tous les jours aux mêmes endroits, certains peuvent n’y passer que quelques fois en semaine, et certaines zones sont parfois tellement éloignées et pauvres en commerce et industries que peu de camions y passent pour effectuer des chargement / livraisons. 

Anticiper son transport est donc un autre élément clé à prendre en compte. Plus vous le faites en avance, plus vous aurez de chance d’avoir une disponibilité et donc de pouvoir livrer aux dates convenues. Si vous vous y prenez 24h / 48h avant, il y a, selon les lieux choisis, des chances que votre correspondant peine à trouver une disponibilité immédiate. 

Si par malchance vous devez annuler un transport, veillez à toujours le faire 48h maximum avant la date prévue. Si vous annulez 24h avant voire moins, le transporteur peut vous réclamer des frais car il n’aura pas eu le temps de charger autre chose à votre place et vous paierez pour le préjudice subi. 

De même, si vous devez avoir du personnel sur place, anticipez bien sa venue et le nombre de personnes afin que votre manutention n’excède pas la franchise donnée qui est située entre 1h et 2h selon le transporteur. 

 

Comment fonctionne le fret conventionnel chez les transporteurs routiers?

Dernier point à éclaircir, c’est le fonctionnement du transport conventionnel et plus particulièrement le groupage, c’est-à-dire votre marchandise qui voyage avec d’autres. 

Il faut comprendre qu’un transporteur routier doit remplir à chaque voyage sa remorque, aussi bien en aller qu’en retour. C’est pour cela qu’il n’apprécie guère les annulations de dernière minute et qu’il a besoin d’avoir le maximum de détails avant de valider un transport. 

Lors d’un groupage, les choses ne peuvent se planifier aussi facilement que si le camion est dédié (uniquement votre marchandise à l’intérieur). C’est souvent pour cela que les chargements ne se font que très rarement en début de matinée mais plutôt en toute fin de matinée jusqu’en fin d’après midi. La raison est simple :

Le matin, le camion doit d’abord vider sa remorque, donc livrer toutes ses marchandises. Une fois celle-ci vidée, il entame sa tournée de chargement, qui a lieu l’après midi en règle générale. Autrement dit, un chargement à heure fixe le matin est très compliqué car cela pose un souci logistique pas forcément évident à résoudre, seul un camion dédié peut vous permettre d’avoir un transport à heure fixe de rendez-vous. 

 

Dernier point : les tarifs

Dernier élément à bien anticiper, c’est le coût de votre transport. Si vous avez par exemple fourni tous les détails, que vous avez votre prix, mais que votre dernier tarif reçu date d’il y a plus de 6 mois, attention à une possible hausse! 

Les tarifs peuvent varier selon les conjonctures du moment. Si le carburant augmente, ou que certaines taxes augmentent, ceci peut être répercuté directement sur le fret, ainsi, un tarif datant de plusieurs mois peut subir une hausse qu’il vous faudra prendre en compte dans votre budget. N’hésitez pas à consulter régulièrement vos interlocuteurs afin de leur demander une actualisation du tarif à mesure que votre transport approche de sa date de disponibilité. Ainsi, en cas de hausse, vous aurez le temps de l’anticiper et ainsi ajuster votre coût final. 

Les tarifs ne sont heureusement pas aussi volatiles que dans le maritime ou l’aérien, toutefois, il est bon de se faire une petite piqûre de rappel si votre cotation a plusieurs mois d’ancienneté, histoire d’éviter toute déconvenue le moment venu. 

 

Notre service conventionnel est disponible tous les jours de 8h30 à 17h30 pour répondre à vos appels et vos mails. Nous fournissons une réponse rapide avec toujours un maximum de conseils afin que vous puissiez obtenir le meilleur rapport/qualité prix mais aussi la solution la plus juste. Enfin, nous faisons de chaque dossier une priorité, vous aurez un suivi quotidien de l’avancement de votre transport du chargement jusqu’à sa livraison. 

N’hésitez pas à nous contacter pour toutes vos demandes !

 

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| Publier le 13 octobre 2021

Pénurie de chauffeurs : quel bilan?

La crise sanitaire de 2020 a engendré bien des maux sur la chaîne logistique, à commencer par les déséquilibres d’offre et de demande résultant des confinements asynchrones des différentes zones du globe. Ces déséquilibres ont entraîné des pénuries de containers et, par corollaire, une hausse inédite des taux de fret maritime qui ont fait couler beaucoup d’encre parmi bon nombre d’acteurs de la supply chain mondiale. 

Une autre conséquence de cette crise sanitaire, dont on a encore peu parlé, c’est la pénurie de main-d’œuvre, notamment dans tout ce qui touche au transport routier. Une pénurie qui s’explique par de nombreux facteurs que nous allons vous lister au cours de cette actualité.

 

Un phénomène connu mais plus accentué qu’à l’accoutumée

Le manque de main d’œuvre dans le secteur est relativement courant, parfois saisonnier aussi, mais il n’étonne guère car le taux de postes vacants reste souvent le même. Cependant, avec la crise sanitaire, cette pénurie se fait ressentir beaucoup plus qu’avant. La faute à de nombreux facteurs qui ont engendré, à la fois une pénurie vis-à-vis de l’image du métier en lui-même, mais aussi vis-à-vis des phénomènes liés à la pandémie qui ont déréglé les rouages de la logistique mondiale. 

En ce qui concerne les problèmes d’image, c’est un phénomène connu qui ne demande qu’à changer. En effet, bon nombre de clichés circulent à propos des métiers du transport, notamment des chauffeurs routiers qui sont souvent cantonnés à une image faussée que nous n’évoqueront pas ici. Le fait est que, contrairement à l’image que l’on donne au métier de chauffeur, c’est pourtant un métier valorisant, technique et qui est en somme toute très respectable. 

Le chauffeur routier est l’un des maillons de la supply chain les plus importants. Il n’y a qu’à voir lorsque les grèves de chauffeurs routiers se mettent en place, on a un phénomène de pénurie diverses et variées qui se font ressentir en un rien de temps, notamment avec le carburant. De fait, le métier de chauffeur routier est pourtant quelque chose de très technique. Savoir conduire des engins de plusieurs tonnes, à travers un pays voire plusieurs relève d’un sacré challenge. 

Être chauffeur ne consiste pas à attendre sa marchandise et simplement rouler en faisant attention à ne pas avoir d’accident. Il faut, en relation avec son dispatch vérifier les accès pour son véhicule, respecter les plages horaires, vérifier l’état de sa marchandise, respecter les temps de conduite, bien arrimer sa marchandise, et l’on ne parle pas des divers transports en convoi exceptionnels qui nécessitent une attention technique encore plus poussée. 

Sans chauffeurs routiers nous n’aurions pas nos frigos remplis, nos pleins d’essence fait régulièrement, nos commandes sur Internet livrées en 24/48h ou encore, de manière plus large encore, nos entreprises qui fonctionnent. Si vous supprimez ce maillon de la chaîne, c’est un véritable retour au moyen-âge qui s’opère. Les usines ont besoin de leurs matières, les petits commerçants aussi, et le consommateur tout autant. 

Ce souci d’image, véhiculé par bon nombre de fausses idées depuis des années, est aussi un travail d’éducation et de communication qui doit être mis en place par les différents acteurs liés au recrutement et la formation. Ceux-ci doivent pouvoir montrer que le métier de chauffeur routier est un métier qui se veut complet, technique et bien plus valorisant que veulent le faire croire les clichés fleurissant un peu partout. 

Enfin, l’image du camion doit elle aussi être bien remise en lumière. Exit les camions vieillots et inconfortables, les camions de nos jours sont de plus en plus modernes, équipés de toutes les technologies, qu’elles soient liés à la navigation ou la sécurité, le camion d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ceux des années 90, et les normes énergétiques les concernant évoluent grandement qui plus est. 

Enfin, et c’est un réel plus, le métier de chauffeur routier n’est pas un métier masculin, il n’est pas genré et une femme peut tout autant qu’un homme conduire un poids lourd. Il y a là aussi, un travail de communication qui doit se mettre en place, assorti d’un travail de formation, pour que ce corps de métier puisse être ouvert à tous sans aucune distinction. En effet, c’est en ouvrant ce métier à tout le monde, que l’on peut justement endiguer les pénuries de main d’œuvre. 

Cependant, au-delà de l’image, il y a d’autres phénomènes expliquant en partie ces histoires de pénuries. 

 

Une politique internationale peut entraîner une pénurie

Phénomène que peu avaient vu venir, la politique migratoire en termes de travail peut elle aussi avoir son lot de conséquences sur le nombre de postes vacants. L’exemple le plus concret et actuel est celui lié au Royaume Uni et son fameux Brexit. 

En effet, avec un vote massif, souvent lié, malheureusement, à une forte volonté de sortir de l’UE pour des questions migratoires, force est de constater que le phénomène se retourne contre les britanniques, qui, par leur peur de se faire voler leur travail par d’autres pays de l’UE, se sont vite retrouvés le bec dans l’eau au moment où l’économie a commencé à repartir. 

Il faut dire que le Brexit s’est déroulé quasi en même temps que la crise sanitaire, de fait, la pénurie ne s’est pas ressentie de suite pour nos voisins britanniques. Une fois que l’économie est repartie à la hausse, les conditions d’entrées et de sorties du pays ont considérablement ralenti la donne, mais bien au-delà de cela, beaucoup d’étrangers sont rentrés chez eux ou sont allés dans d’autres pays de l’UE. C’est ainsi, et beaucoup d’articles de presse le relatant, que nous avons pu constater que le Royaume Uni a perdu énormément de main d’œuvre depuis sa sortie de l’Union Européenne.  

Il n’est pas rare que certains corps de métiers soient prisés par des communautés provenant de pays étrangers. C’est en quelque sorte une logique liée aux flux migratoires. Beaucoup de secteurs nécessitant énormément de main d’œuvre, trouvent ressource au sein des travailleurs étrangers qui peuvent, dans des métiers très manuels, trouver rapidement une source de revenus. Si vous changez vos politiques liées aux travailleurs étrangers, et que justement, vous limitez leur accès, ces travailleurs vont aller là où on leur permet de travailler facilement, et donc quitter la zone en question. 

C’est en quelque sorte un péché d’orgueil des britanniques que d’avoir voulu croire que le Brexit rendrait, soi-disant, des emplois aux résidents du pays. En vérité, bon nombre de Britanniques laissaient ces emplois aux nouveaux arrivants, c’est un phénomène pourtant connu qui se répète à travers l’histoire (et qui a véhiculé bon nombre d’à priori sur les corps de métiers et les nationalités). Ainsi, le Royaume Uni tente actuellement d’assouplir de nouveau sa politique migratoire, en rallongeant les visas et en encourageant les travailleurs étrangers à revenir sur leur sol pour y travailler. Et parmi les corps de métiers les plus en manque, il y a justement celui de chauffeur routier (ainsi que tous les personnels officiant dans les entrepôts). 

 

Une pénurie liée aussi à une évolution des mentalités

Autre point expliquant cette pénurie, c’est une évolution des mentalités par rapport au métier de chauffeur routier. On estime qu’en France il y a environ 300 000 chauffeurs routiers (tout type de transport confondu) dont 3% sont des femmes. 

La population de ce secteur est vieillissante et masculine, on est sur une tranche dominante des + de 50 ans, autrement dit, la pénurie ne peut qu’augmenter si on ne renverse pas la donne. Il faut dire que l’image du métier a bien souvent été écornée à tort, comme nous l’évoquions plus haut. Pourtant, c’est un métier qui est valorisant et bien loin des images nauséabondes que l’on voit fleurir partout dans les médias. 

Ce phénomène est mondial, le taux de renouvellement suite aux départs à la retraite est très faible, la faute à une évolution des mentalités qui fait que de moins en moins de personnes souhaitent s’éloigner de leurs proches durant des jours voire des semaines. Il faut bien sûr être conscient que le métier de chauffeur peut impliquer de découcher et donc de ne rentrer chez soi qu’après plusieurs jours. Certes, ces absences sont largement compensées sur le plan financier, mais elles restent une contrainte pour beaucoup qui souhaitent de plus en plus rester proches de leurs familles. D’autres encore, n’y voient plus le sentiment de liberté lié aux localisations des véhicules par satellite, là encore, une idée fausse puisque le chauffeur d’antan, ne pouvait pas forcément s’amuser à flâner sur les routes comme bon lui semblait. Une sorte de peur d’être “fliqués” qui pourtant, est quelque chose qui n’est pas nouveau, bien que modernisé, et en somme toute logique compte tenu du métier. Là encore, un effort de communication doit être fait par les différents acteurs de formation et de recrutement du secteur pour “séduire” de nouveaux profils. 

Enfin, il y a aussi les notions de charges de travail qui freinent de plus en plus les nouveaux arrivants. Parfois un chauffeur peut travailler 60 heures par semaine, avec le salaire qui suit toutefois, mais beaucoup décrochent face à ce nombre d’heures. Pourtant, plus il y aura de chauffeurs, et moins les semaines pourront être chargées, ces heures de travail très étendues ne sont que la résultante aussi du manque de main d’œuvre actuel. 

 

Une pénurie aussi liée à un rebond d’activité soudain 

Enfin, dernier point expliquant cette pénurie, c’est tout simplement le sursaut, au niveau mondial, du consumérisme ambiant. Si déjà la consommation avait engendré un élargissement du capacitif mondial de la supply chain, il est compliqué parfois de suivre en totale synchronicité la demande vis à vis de l’offre. 

Les navires sont de plus en plus gros, les usines fonctionnent à plein régime et les sites internet de vente en ligne fleurissent, entraînant des augmentations des volumes des entrepôts et obligent bon nombre de terminaux portuaires à investir en masse pour pouvoir décharger dans les temps les énormes navires remplis parfois de plus de 20 000 EVP. La cadence est dure à suivre pour tout le monde, et forcément, on ne peut pas augmenter les volumes des camions, de fait, avec une demande toujours croissante et un nombre de chauffeurs en berne, cela engendre, en tout état de cause, une pénurie. 

On aurait pu penser que la crise sanitaire pouvait réduire la dépendance des pays vis à vis de la Chine, mais, bien que cela ait été mis en lumière, et ait persuadé certains grands groupes d’envisager des relocalisations d’unités de production dans d’autres zones du globe, le continent asiatique reste leader et fonctionne à plein régime. Si les navires sont de plus en plus gros, et que certains terminaux sont modernisés, il y a toujours une supply chain dont les rouages sont grippés par la crise sanitaire, et ce, dans tous les maillons de la chaîne. 

Bon nombre d’armateurs sont en attente de nouveaux navires, tandis que la pénurie de conteneurs peine à se résorber. Les délais rallongent, les terminaux portuaires éprouvent des retards dans leur modernisation, les congestions portuaires aussi, et la régularité des flux de marchandise ne se fait plus et qui plus est, elle est parfois imprévisible. Tout cet ensemble de phénomènes entraîne donc, un manque de camion pour parvenir à assurer les rotations comme il se doit, que ce soit en pré-acheminement ou en post-acheminement

Une situation malheureusement compliquée et difficilement maîtrisable pour beaucoup, qui tend à se résorber peu à peu en 2023 pour certains économistes et spécialistes. 

 

Comment remédier à cela?

Il est compliqué de pallier efficacement un phénomène dépendant de si nombreux facteurs. Toutefois, au-delà des irrégularités engendrées par la crise sanitaire, qui va tôt ou tard se résorber, il y a un travail de fond qui doit être fait par tous les acteurs du transport pour séduire de nouveau la nouvelle génération. 

Comme nous le disions, le métier de chauffeur n’a rien à voir avec les clichés péjoratifs véhiculés par d’anciennes générations et médias de toute sorte. C’est un métier essentiel qui nécessite bien plus qu’avoir un bon tour de volant dans les bras. Les conditions de travail sont régulées, les camions sont très modernes, et l’on est en permanence en lien avec son équipe de dispatch pour assurer efficacement ses tournées. 

C’est un véritable travail d’équipe qui se met en place entre chauffeurs, manutentionnaires et dispatchs. On optimise les tournées, on anticipe les conditions météos et les retards, on a un travail technique sur l’arrimage des marchandises, le contrôle de celles-ci mais aussi le contrôle de son véhicule. Enfin, le métier de chauffeur routier c’est aussi une communauté bienveillante qui communique énormément pour s’aider sur la route, et ce, même si vous n’êtes pas dans la même société. Il y a un réel respect du métier qui se fait, et les nouvelles générations qui y travaillent le voient très vite quand elles mettent le pied dedans. 

C’est aussi un métier varié qui peut vous pousser à découvrir de nombreuses choses. On peut conduire aussi bien du container que du véhicule ou des palettes en passant par du convoi exceptionnel nécessitant une réelle compétence technique encore plus poussée. Sans chauffeurs routiers tout entre en pénurie, et ça, la supply chain le sait bien. 

Si certaines choses ont tendance à freiner les nouveaux entrants, il faut aussi comprendre que plus il y aura de chauffeurs, et plus certaines de ces raisons vont s’effacer car elles sont intimement liées à la pénurie de main d’œuvre actuelle. 

On ne le dira jamais assez, le métier de chauffeur routier, quelque soit votre provenance ou votre genre, est un métier important et essentiel. Si vous envisagez d’entrer dans cette aventure, n’hésitez pas à contacter vos organismes de formation les plus proches. 

Et si vous avez vos formations en poche, n’hésitez pas à consulter notre page recrutement pour voir si nous n’avons pas besoin d’un ou plusieurs chauffeurs, homme ou femme, au sein de notre flotte. N’oubliez pas que tout métier a une valeur et requiert des qualités chez ceux qui le pratique.  

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| Publier le 11 juin 2021

Bienvenue sur le nouveau site de Logtrans!

Logtrans et toute son équipe vous souhaite la bienvenue sur son tout nouveau site Internet !

Vous trouverez ici un descriptif complet de l’ensemble de nos services ainsi que de nombreuses actualités régulièrement mises en ligne!

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| Publier le 11 juin 2021

Quels transports dans le futur?

Nous avions récemment parlé des débuts du transport de marchandises, de son histoire jusqu’à aujourd’hui, mais nous n’avons pas parlé de ce que l’avenir nous réserve dans le secteur.

Nous sommes en 2015, et depuis les 30 dernières années, la technologie a fait un bond en avant considérable et ce, dans tous les domaines.

Nous vous proposons à travers cet article, de voir quelles sont les nouvelles technologies de transport qui sont actuellement en passe de faire leur apparition dans un avenir proche.

 

Hyper Loop

Sous ce nom digne d’un épisode de Star Trek, se cache l’avenir du transport ferroviaire de marchandises et de passagers. Imaginé par Elon Musk, le fondateur de SpaceX, Tesla Motors et Solar City.

L’hyperloop est un double tube surélevé sous basse pression qui limite les frictions de l’air, dans lequel se déplacent des capsules sur coussin d’air propulsées par un champ magnétique généré par des moteurs à inductions placés dans le tube à intervalles réguliers.

Evidemment, dit comme ça, c’est dur à imaginer, alors pensez aux fameux tubes en PVC dans lesquels on fait partir des documents dans certaines entreprises ou dans les grands supermarchés. Et bien l’hyperloop c’est un peu de cela.

En théorie, on devrait pouvoir relier Los Angeles à San Francisco en moins de 30 minutes, soit un déplacement à plus de 1102 km/h, encore plus rapide qu’un avion !

Les tubes seraient auto-suffisants en étant équipés de panneau solaires, et le prix d’un billet serait très abordable.

Ce système présente donc de très nombreux points positifs, à commencer par l’absence de nuisances sonores, mais le véritable frein reste le cout de construction, qui bien que n’étant pas excessif, reste quand même élevé pour être mis en œuvre dans le contexte économique actuel….mais rien n’est perdu ! Une piste d’essai d’environ 8km va être construite prochainement afin de mettre au point ce futur moyen de transport, qui, tôt ou tard fera son apparition dans notre quotidien et remplacera nos bons vieux chemins de fer.

 

 

L’astronautique

Qui dit futur, dit forcément « espace » ! Evidemment, on ne pouvait pas passer à côté du transport spatial qui commence peu à peu à évoluer au-delà de la fusée Ariane et des navettes américaines.

Maintenant on peut compter sur des sociétés privées comme Virgin Galactic ou SpaceX pour accélérer la recherche. Et il va sans dire que le transport de marchandises va grandement évoluer avec l’industrie astronautique !

Bien entendu, le but premier reste l’exploration spatiale, mais il faut acheminer le matériel et les hommes sur place, et bien que cela risque de prendre un certain temps, il est dans les tuyaux de certaines sociétés, de créer des transports par le biais de l’espace, raccourcissant considérablement les durées de transport.

Le physicien Robert D. Hunt a imaginé, quant à lui, l’avion à énergie gravitationnelle, c’est-à-dire un avion qui ne consommerait aucune goutte de carburant, se servant uniquement de la gravité terrestre. Le principe est simple, l’avion dispose de sacs d’hélium disposés sous ses ailes, lui permettant d’atteindre une altitude de 16000m, arrivé à cette hauteur, l’avion descend et contrôle sa chute en rétractant ses ailes, et le processus de ralentissement et remontée en altitude est possible.

 

Les bateaux écologiques

Aujourd’hui, comme nous en avions déjà parlé, les porte-conteneurs sont de plus en plus gros, et le trafic est de plus en plus grand. On estime que les émissions de gaz à effet de serre dues au transport maritime seront multipliées par 2 ou 3 d’ici 2050 si aucune action n’est entreprise pour contrer cela.

Plusieurs projets ont heureusement vu le jour, et sont en cours de développement ou en attente de financements.

– Vindskip : Il s’agit d’un projet Norvégien dont le principe de base est d’utiliser la coque du navire comme une voile. Il s’agirait d’abord de faire une poussée pour atteindre la vitesse souhaitée à l’aide d’un système de propulsion au gaz liquéfié puis le vent et donc le système aérodynamique de la coque, prendra le relais pour maintenir la vitesse.
Ce système a été imaginé pour des grands navires comme des navires rouliers, et la consommation de carburant serait réduite de 60% avec ce système.

 

– Skysails : Skysails est un système de propulsion à l’aide d’une voile géante. Le même style de voile que celui utilisé pour le parachutisme ou le kite surf, bien sûr en plus grand.
Une voile de ce type est attachée à l’avant du navire et le vent soutien la propulsion moteur du navire. Ce système est également utilisé pour créer de l’énergie, sur le même principe que les éoliennes, on utilise le vent comme créateur d’énergie.

– Efuture 13000C : Ce bateau, imaginé par une société japonaise, est un navire entièrement recouvert de panneaux solaires.

 

Le Kamaz

Le Kamaz Flex Futurum est un concept imaginé par des designers russes. Ce camion est en accordéon, c’est-à-dire qu’il s’étire de 7.5m à 20m selon le volume de marchandises transportées.

Ce camion serait d’ailleurs 100% écologique car fonctionnant à l’hydrogène et avec un système de conduite automatisée et une cabine équipée d’une kitchenette et un douche, un concept oscillant entre le train et le camion dont les designers espèrent voir mis en œuvre aux environs de 2040.

 

 

Aeros

Le ballon dirigeable s’est passé de mode depuis la fin des années 30, notamment depuis l’accident du zeppelin Hindenburg en 1937.

Pourtant son utilisation revient sur le devant de la scène grâce à la société Aeros Corp, qui a mis en place la construction de 24 dirigeables pour le transport de fret avec des capacités allant de 66 à 250 tonnes.

 

 

Les camions intelligents

Tout le monde connait la fameuse Google Car, la voiture sans chauffeur qui a sillonné les routes américaines et dont le seul accident qu’elle a subi, n’était pas sa faute mais celle d’un véhicule conduit par un humain qui lui est rentré dedans !

Figurez-vous que Google n’est pas le seul sur le terrain, et des constructeurs automobiles travaillent en ce moment même sur des camions intelligents et autonomes.

Commençons par parler du Future Truck 2025 de Mercedes, un prototype déjà construit et en cours de test. Il s’agit d’une véritable prouesse technologique, car ce camion est capable de conduire tout seul sur l’autoroute sur l’activation d’une simple option. Comme le pilotage automatique d’un avion.

 

 

Le véhicule étant truffé de capteurs, celui-ci peut gérer sa vitesse, la direction et bien entendu les distances de sécurité. De plus, le camion est équipé de caméras permettant au chauffeur d’avoir une visibilité totale de son environnement durant sa conduite.

L’idée est de pouvoir donner au chauffeur de nouvelles fonctions, de plus, sachant que certains chauffeurs sont à leur compte, cela permettra d’avoir un véritable bureau mobile et confortable.

Actuellement, le véhicule a déjà été testé avec succès en Allemagne, mais le groupe reste dans l’attente d’un changement de la législation Européenne pour pouvoir lancer la commercialisation du véhicule.

 

 

Une autre technologie qui sera sans doute en série dans un futur proche, c’est les poids lourds en réseau.

Cette technologie a été développée par Scania, qui a créé depuis quelques années, une flotte de camions intelligents. Grâce à un ensemble de camera et de capteurs couplés à un GPS, les camions fonctionnent selon le système « d’autonomous platooning ». En gros, les camions avancent en convoi et sont connectés en réseau, le premier camion recevant les informations pourra indiquer en temps réel aux autres véhicules du convoi, quelle est la conduite à suivre, ceci permettra de limiter les risques, améliorer l’anticipation et économiser au moins 10% de carburant. Et pour surfer sur la vague des Apple Watch and co, Scania a élaboré sa propre montre connectée pour chauffeurs.

Un autre constructeur bien connu, Volvo, a créé le Volvo Concept Truck 2020, en allant plus loin dans l’idée de Scania, le constructeur Suédois, qui a déjà fait sensation avec son système de freinage étonnamment efficace, a imaginé des convois de camions à pilotage automatiques et économiques, avec des cabines spacieuses, lumineuses et connectée, et tout comme le concept de Scania, les véhicules sont connectés entre eux. Le concept a été testé avec succès en 2012 mais encore une fois la législation actuelle freine la mise en développement du projet.

 

Quid de la législation Européenne ?

Actuellement, la législation Européenne stipule que tout véhicule en mouvement doit être obligatoirement contrôlé par un conducteur. Ceci assurant ainsi sa responsabilité en cas d’infractions ou accidents, chose impossible à déterminer si on se trouve dans le cas d’un véhicule non piloté par une personne.

Les commissions européennes réfléchissent actuellement à faire changer cette fameuse législation, de la manière la plus cohérente possible, dans un but de faire justement évoluer le transport routier. Mais rien n’a encore été trouvé de satisfaisant. Aux USA, en revanche, rien n’interdit à un véhicule de rouler sans conducteur, ce qui explique que de nombreux tests ont été effectués dans le pays, dont le plus connu actuellement : la Google Car.

 

Des camions plus verts

Au-delà même des camions automatisés, de nombreux projets existent pour que les véhicules polluent moins.

Citons par exemple cette initiative d’Ian Wright, co-fondateur de Tesla, le constructeur de véhicules électriques, qui a pour idée de mettre une turbine similaire à celle d’un avion mais dans un camion. Cette turbine génère de l’électricité qui permet au moteur de gagner en autonomie (sachant qu’il est électrique), ce moteur est de fait, beaucoup plus résistant aux arrêts fréquents et sa manutention est peu couteuse.

Ce système confère donc au véhicule, une plus grande autonomie et une pollution 10 fois inférieure à la normale. Ian Wright souhaite d’ailleurs pouvoir faire en sorte que son moteur puisse remplacer facilement des moteurs thermiques sur des camions usagés, permettant de donner un coup de neuf à certains modèles et ainsi éviter de les mettre trop vite à la casse, empêchant ainsi une autre pollution que sont les épaves de véhicules.

Il est toutefois à noter que ces modèles de moteurs ne sont pas faits pour de longs trajets, plutôt pour des véhicules à arrêts fréquents sur de courtes distances comme les livraisons ou les camions des éboueurs. Notons que Tesla a déjà commencé à équiper des flottes de ce type sur le continent Américain.

Dans un autre style, le géant américain Walmart, leader de la grande distribution en Amérique du Nord, a élaboré un nouveau concept de camion pour sa flotte afin de réduire leurs émissions de CO2. Il est vrai que l’initiative est louable, quand on sait à quel point le réseau Walmart est étendu et combien de camions circulent quotidiennement sur les routes américaines pour approvisionner les magasins.

 

 

Son camion a été étudié pour être le plus aérodynamique possible et le plus léger possible, combinant également un moteur équipé d’une turbine (mais pas comme celle citée plus haut), le moteur est hybride et la remorque est en fibre de verre pour assurer une légèreté et donc une économie supplémentaire de carburant.

Le design en lui-même est assez futuriste, mais surtout pensé comme une Formule 1, c’est-à-dire que le camion est aussi aérodynamique qu’il est léger, et qui dit camion futuriste dit forcément camion connecté : la cabine est pensée pour assurer le maximum de confort et d’ergonomie au chauffeur pour assurer son transport en toute sécurité et avec un maximum de confort.

 

 

Citons également le SuperTruck, de Daimler, dont le prototype possède une motorisation hybride et des matériaux légers, ainsi que des pneumatiques adaptés et des panneaux solaires sur le toit. Les panneaux récupèrent la chaleur des freins et des gaz d’échappement pour générer de l’énergie. Le GPS embarqué permet, quant à lui, d’anticiper la route et optimiser les changements de vitesse pour consommer moins de carburant.

La finalité? Une amélioration de l’éfficacité énergétique de l’ordre de 115% !!

 

 

Le camion transparent de Samsung

En Argentine, le nombre d’accidents impliquant une voiture et un poids lourd sont monnaie courante. La plupart de ces accidents sont dus à un véhicule essayant de dépasser un poids lourd et se télescopant avec un véhicule sur la voie opposée.

Pour pallier à cela, Samsung a conçu le « Safety Truck », un camion possédant une caméra à l’avant, retransmettant l’image de la route sur les portes arrière de la remorque, permettant ainsi aux véhicules de voir ce qu’il se passe sur la route. Ainsi, lorsqu’un automobiliste voudra dépasser le camion, celui-ci pourra voir si la voie est libre où pas, évitant ainsi tout accident mortel.

Le camion test n’est plus en service, mais la technologie et l’idée ne sont pas abandonnées pour autant et pourraient refaire surface dans un avenir proche sur d’autres modèles de voitures ou de camions.

 

 

Le transport souterrain de marchandises

Ce n’est pas une nouveauté à proprement parler, le transport souterrain est quelque chose qui existe depuis bien longtemps, on transportait déjà des marchandises par le biais de tunnels souterrain dans les grandes villes au 19ème siècle. Il s’agissait de capsules propulsées à l’aide d’une compression d’air dans des tubes. Ce système était utilisé dans beaucoup de grandes villes Européennes, et au plus récent, on peut citer Prague dont ce système était en service jusqu’en 2002.

L’idée maitresse, serait de pouvoir livrer plus que de simples enveloppes ou tout petits colis. Des gens se penchent sur le sujet depuis les années 60, avec plus ou moins de réussite. La ville de Chicago dispose d’un tel réseau qui autrefois permettait d’acheminer de la marchandise sur 97km de tunnels.

Les grandes villes souhaitent minimiser la circulation des poids lourds, pour ainsi moins polluer et garantir une meilleure sécurité sur les routes en réduisant le trafic. En effet, de nombreux ports Européens veulent s’agrandir face au trafic croissant, mais qui dit agrandissement, dit augmentation des camions pour venir récupérer les marchandises ou les mettre à quai pour embarquement. On peut citer Anvers ou Rotterdam par exemple, peu espacés, qui veulent pourtant encore s’agrandir, mais si les volumes augmentent, le trafic suit en parallèle le mouvement, et les infrastructures actuelles ne permettent pas d’assurer la fluidité de circulation nécessaire au bon fonctionnement de l’ensemble.

 

 

Du coup, de nombreuses personnes étudient aujourd’hui la possibilité de relier des ports entre eux par le biais de tunnels souterrains afin de faire circuler la marchandise. Bien entendu, les concepts étudiés ne concernent pas que les ports de marchandise, l’idée serait aussi de faire circuler la marchandise entre les grandes villes.

Un transport de ce type réduirait la pollution engendrée par les camions, offrirait du coup, une réduction sonore vu que tout passe sous terre, et cela assurerait une fluidité de circulation sans précédent.

 

 

 

Beaucoup voient comme point négatif le cout financier, mais il faut savoir que l’entretien ou l’aménagement d’infrastructures routières coute tout aussi cher au final…. Maintenant il ne faut pas s’attendre à voir débarquer ce mode de transport d’ici à demain, le contexte économique actuel ne permet malheureusement pas de lancer un projet d’une telle ampleur.

 

Les entrepôts automatisés

Il existe de nombreux entrepôts automatisés ou semi-automatisés, et l’avancée technologique sur ce secteur est loin de ralentir.

Citons par exemple le CubeXX, un chariot de manutention fabriqué par Still, capable de gérer 6 fonctions : Transpalette, Préparateur de commande, Gerbeur, Chariot à double chargement, Chariot à contrepoids, Train de remorques.

Le chariot est autonome mais peut aussi être commandé manuellement, à ce moment-là, la cabine se déploie pour laisser les commandes au manutentionnaire, qui ne pourra débloquer l’engin qu’à l’aide d’un badge.

 

Et les ports autonomes ?

Avec le temps, les futurs ports autonomes seront tous automatisés, le nombre de dockers sera donc réduit à moyen terme, évitant ainsi des congestions dues aux grèves. Petit à petit les métiers se transforment, et le docker du futur sera plutôt un ingénieur technique qu’un simple manutentionnaire.

Les ports asiatiques sont les premiers à passer le cap de l’automatisation, si on exclut Rotterdam, et c’est une tendance qui est en train de se propager de plus en plus dans les pays émergents, moins soumis à des conflits sociaux ralentissant la mise en place de nouveautés, jugées dangereuses pour l’avenir de certaines professions qui aujourd’hui doivent hélas, évoluer avec leur temps.

 

Alors que retenir de tout cela ? On peut citer deux points essentiels recherchés par tous : Automatisation et Ecologie.

Petit à petit, nos rêves d’enfants issus de l’imaginaire collectif des films de science-fiction prennent vie. Certes, ce n’est pas non plus aussi rapide et efficace que dans ce qu’on nous montre dans les fictions, mais force est de constater que l’avenir est déjà là, et que la mise en place de ces nouvelles technologies est plus compliquée que son élaboration elle-même finalement.

Mais il faut que ces concepts voient le jour, car si on ne fait rien d’ici 30 ans, nous risquons d’avoir de très gros ennuis écologiques, aujourd’hui nous savons qu’il est possible de vivre avec des énergies propres, et c’est pour ça que tant de projets existent.

Le changement est un processus qui sera long, car il faudra financer, tester et savoir transformer les métiers existants pour ne pas pénaliser des gens et entrainer d’éventuels conflits sociaux.

Si le transport de marchandise du futur implique le silence, le confort, la sécurité et l’écologie, pourquoi s’en priver?

 

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| Publier le 11 juin 2021

Pertes et secondes vies des conteneurs maritimes

Il y a chaque année en volume, environ 500 millions de conteneurs qui transitent à travers le monde, soit 16 conteneurs par seconde, ce qui représente un chiffre astronomique.

En unité, on estime qu’il y a environ 200 millions de conteneurs en activité dans le monde, et ces conteneurs ne sont pas éternels malheureusement pour dame nature.

Le problème écologique de ces conteneurs est bien réel, que faire des conteneurs en fin de vie ? Que faire de ceux perdus en mer ? Comment faire pour atténuer le risque écologique sans altérer les volumes de transport ? Autant de questions qui se posent et qui sont actuellement à l’étude.
Parlons d’abord du plus grand risque écologique, celui des conteneurs perdus. Il y a chaque année, plusieurs centaines de milliers de conteneurs qui sont perdus en mer pour diverses raisons.

La raison la plus courante est bien entendue celle de l’avarie en mer, une fatalité inévitable bien souvent lorsque le navire se retrouve pris en pleine tempête. Dans le cas d’une avarie nous avons deux cas, un naufrage pur et simple du navire et de sa cargaison, chose devenue relativement rare mais qui se produit encore malheureusement. Dans ce cas-là, le risque écologique est énorme, bien au-delà du risque économique d’ailleurs.

Le second cas est celui de la perte de conteneurs sans pour autant que le navire fasse naufrage. En effet, les conteneurs étant empilés les uns sur les autres, les roulis et le tangage font céder les câbles d’arrimage, occasionnant la chute des conteneurs en mer, le navire va s’en sortir, non sans la perte de plusieurs boites. Parfois on a une perte de 10 conteneurs, parfois 500….

Une autre raison de perte de conteneurs en mer est celle d’un mauvais arrimage, la cause la plus courante est humaine et liée au timing très serré lors des chargements et déchargements des navires. Avec la mentalité de transport du « le temps c’est de l’argent », on est de plus en plus face à des délais très courts amenant inexorablement à un risque d’erreur humaine dû à un manque d’application à la tâche ayant pour cause les délais extrêmement courts demandés aux dockers.

La troisième raison est celle liée à l’état du navire en lui-même. Si celui-ci est vétuste, les câbles d’arrimage aussi, et de ce fait, les boites seront plus enclin à tomber.

Une autre raison est issue de la volonté même de l’équipage, en effet, certains navires rejettent volontairement leur cargaison par sécurité lors d’une tempête par exemple.

Enfin il existe une autre cause, plus anecdotique mais bien réelle qui est relative à l’apparition de twist-lock automatiques défaillants. Le twist-lock est cette pièce de métal qui unit les conteneurs entre eux sur les coins (les points ISO). Ces twist-lock imparfaits ont été la cause de nombreuses pertes de boites en mer.

 

 

Les dangers écologiques

Des conteneurs perdus en mer présentent plusieurs dangers, le premier et non des moindres est celui de la collision avec un navire.

Les conteneurs peuvent peser jusqu’à 40 tonnes, mais il ne faut pas croire que le conteneur va couler comme une enclume en tombant en mer, en vérité, il arrive souvent que ceux-ci restent en surface, ou entre deux eaux, entrainant un obstacle pas toujours visible pour des navires qui en les percutant peuvent se faire gravement endommager. Imaginez que le Titanic a coulé à cause d’un Iceberg, alors une collision avec plusieurs boites en métal de 40 tonnes….

Le second danger, celui qui est le plus contraignant en vérité, c’est évidemment la pollution, car on peut trouver de tout dans une boite, aussi bien des palettes de bois que des véhicules ou des produits dangereux, ainsi lorsqu’une boite se perds en mer, on est face à un grand risque de pollution marine….

Sachant que souvent ce sont plusieurs boites qui se perdent lors d’avaries par exemple, on peut se retrouver avec plusieurs polluants différents et très nocifs pour l’environnement.

D’autant que si certains conteneurs coulent en mer, d’autres encore dérivent et s’échouent, laissant de la marchandise parfois dangereuse sur les récifs et à la portée de la population. On a déjà retrouvé des conteneurs échoués remplis de produits dangereux ou militaires à la portée de tous.

Pour remédier à cela, la préfecture maritime de l’Atlantique a testé il y a quelques années la mise en place de balises ARGOS sur les conteneurs afin d’une part, d’étudier leur dérive en mer, mais aussi pouvoir les repérer et les reporter aux navires environnants pour éviter les avaries.

Il n’existe malheureusement pas de solutions miracles, avec le nombre de conteneurs qui circulent chaque année, le risque de perte est incontournable, malgré tout le taux reste relativement faible en rapport aux volumes de transit. Néanmoins, même si le volume est faible, avec l’arrivée de porte-conteneurs ayant des capacités de plus de 19 000 EVP, le tout empilés sur 7 étages parfois, si un seul de ces navires fait naufrage, ce serait une catastrophe écologique terrible car autant de boites en mer représenteraient un danger terrible pour l’environnement.

Alors en dehors des balises ARGOS que faut-il faire pour limiter la casse ?
Il existe des mesures d’actions rapides en cas d’avaries, mais la limite est qu’il faut attendre que la mer se calme si les conteneurs tombent durant une tempête. De plus, sans balises GPS, le repérage se fait par avion, et n’est pas toujours évident et prends un certain temps. Un temps malheureusement précieux car la pollution n’attends pas pour se répandre en mer hélas.

Il existe bien sur des solutions de traitement, de récupération des conteneurs perdus, peut-être faudrait-il améliorer l’étanchéité de ceux-ci en cas d’avaries afin de les récupérer sans risque de fuites polluantes……. Mais malgré un grand nombre d’avancée technologique, la croissance économique accentue les risques de pollution, et la plus grande question à se poser est : « sommes-nous suffisamment préparés à affronter les nouveaux risques de pollution ? »

 

Que faire des conteneurs en fin de vie ?

Les conteneurs sont assez difficiles à recycler, ce sont des objets volumineux, qui rouillent, il faut les démonter, bref, ce n’est pas chose aisée que de recycler un tel objet.

Mais au-delà du recyclage pur et dur, pourquoi ne pas lui donner une seconde vie ?

Un conteneur peut être restauré et devenir une unité de stockage sédentaire permanente par exemple, mais elle peut aussi être un lieu de travail pour votre activité professionnelle, une maison, une piscine, un abri de vélo, un garage, un magasin, un food truck et ce n’est qu’une échantillon des nombreuses applications possibles !

L’avantage des conteneurs est qu’ils sont standardisés justement, on peut les souder, les empiler, les aménager, on peut en faire quelque chose de très agréable et de très joli.

Plusieurs pays ont adopté le conteneur pour certaines de leurs structures comme des logements sociaux, on trouve aussi des centres d’accueil pour SDF faits en conteneur, des hôtels, résidences universitaires, mais aussi des maisons de particulier très bien aménagés.

Le maitre mot ici c’est « économie », il revient beaucoup moins cher d’acheter et restaurer un conteneur que de construire un bâtiment !

De plus le conteneur est modulable et une fois bien aménagé, il peut être un lieu de vie très agréable, beaucoup moins cher qu’un bungalow, mobile-home ou bâtiment en dur, c’est pour cela que de nombreux pays commencent à adopter ce produit.

Au final cela évite un recyclage lourd, de la pollution, et cela permet d’avoir des structures de qualité à moindre cout et plus faciles et rapides à monter.

Vous souhaitez en savoir plus sur les nombreuses applications du container en dehors de sa fonction principale? Contactez notre partenaire Container-Z

 

 

Que devient le conteneur au fond de l’océan ?

Un conteneur au fond de l’océan est quasi irrécupérable quand il atteint des grandes profondeurs, de même que son contenu, dangereux ou non, il est difficile de le remonter à la surface car cela nécessite tout un outillage adapté et compliqué à acheminer et mettre en place, bien que cela soit possible, on laisse souvent les conteneurs au fond de la mer.

Bien entendu, comme nous l’avons déjà dit plus haut, un conteneur au fond de la mer c’est un peu comme un Kinder Surprise, on ne sait pas ce qu’il y a dedans, et c’est bien là le souci, on peut trouver des boites de conserves ou des produits chimiques.

Des scientifiques ont pu observer des conteneurs dans les profondeurs et constater qu’ils servaient de récifs artificiels à la faune et la flore locale. Un point positif certes, si on considère que le contenu n’est pas dangereux, néanmoins ce n’est pas un récif parfait.

En effet, les scientifiques ont pu observer que certaines espèces manquaient à l’appel, une preuve que si la nature sait prendre le positif de ce genre d’objet, elle ne parvient pas totalement à l’intégrer dans son environnement.

L’action la plus efficace à faire dans l’immédiat est de renforcer la sécurité sur les navires pourtant déjà bien établie. Dans tous les cas, les compagnies n’ont aucun interêt à perdre des boites, le seul risque est l’imprévu, mais avec des navires toujours plus grands, le risque s’accroît proportionnellement avec la taille de ceux-ci.

 

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| Publier le 11 juin 2021

Quels sont les différents acteurs du transport?

Le monde du transport est souvent résumé à des compagnies maritimes et des sociétés de transport par camion, tout du moins le commun des mortels ignore bien souvent qu’un port est une fourmilière remplie d’acteurs différents qui sont aussi importants les uns des autres pour que votre marchandise parte ou arrive dans les meilleurs conditions.

Il n’est pas rare que des gens ne sachent pas ce qu’est un transitaire ou un lamaneur par exemple, dans le but de vous aider à y voir clair nous allons par le biais de cet article vous présenter les différents acteurs du transport de marchandise.

 

L’armateur

L’armateur est celui qui possède, exploite ou affrète un navire, en gros c’est la compagnie maritime.

Les 3 plus gros armateurs mondiaux sont Maersk, MSC et CMA CGM, mais il en existe des dizaines.

Consultez ici le Top 100 des armateurs afin de vous donner une idée :

http://www.alphaliner.com/top100/index.php

 

Le consignataire de navires et l’agent maritime

Le consignataire représente l’armateur (ou plusieurs armateurs) et peut être salarié d’une compagnie maritime ou indépendant.

Son rôle principal est d’aider à la préparation de l’arrivée d’un navire de par sa connaissance du port dans lequel il se trouve ainsi que les intervenants sur place.

Son rôle est primordial, il va agir aussi bien avant l’arrivée d’un navire qu’après son arrivée et fera office d’intermédiaire entre le capitaine et le port.

L’agent maritime quant à lui va négocier et conclure des contrats, rechercher du fret, s’occuper des relations avec les autorités portuaires locales, contacter la clientèle locale. Souvent il est l’intermédiaire local pour les commissionnaires de transport plus que les compagnies maritimes.

Il arrive que l’agent et le consignataire soit la même personne, mais aujourd’hui, pour des raisons de coûts et d’organisation, souvent les compagnies maritimes s’implantent en propre dans les ports qu’elles desservent.

 

Le commissionnaire de transports / Le transitaire

Il est un intermédiaire de commerce qui organise le transport de marchandise pour le compte de divers clients.

Si vous souhaitez vous occuper d’envoyer de la marchandise à l’étranger, il vous faudra d’abord contacter une société qui va transporter votre marchandise depuis votre local, puis il va faire appel à un intermédiaire portuaire qui va se charger des formalités douanières, puis il va contacter une compagnie maritime, puis encore un intermédiaire portuaire à destination qui va s’occuper du dédouanement sur place, et enfin un transporteur terrestre pour acheminer la marchandise chez votre client. Et tout cela en supposant que le transport se déroule sans dommages, le cas échéant il vous faudra contacter les autorités judiciaires locales, faire valoir votre assurance etc… bref un véritable casse-tête.

Bien sur cet exemple peut varier en fonction de l’Incoterm choisi, mais la somme de ces intervenants, des recherches effectuées, de la préparation des formalités etc…. vont engendrer un cout important et une perte de temps très importante pour vous et votre équipe.

Le transitaire va regrouper tous ces rôles pour un cout souvent inférieur à celui que vous auriez eu en prenant tout à votre charge.

Le transitaire va vous proposer une solution clé en main, il vous listera l’ensemble des prestations choisies en fonction de l’incoterm sélectionné au préalable par vos soins avec votre client, il vous proposera également une assurance avec votre devis.

L’avantage principal pour vous est avant tout le gain de temps et d’argent (sans oublié les soucis en moins) qui résultera de la prestation de cet intermédiaire commercial. Vous n’aurez qu’à préparer la documentation nécessaire et vous organiser un RDV pour le chargement.

 

Le NVOCC

Le NVOCC ou Non-Vessel-Operating Common Carrier désigne une société qui s’occupe d’acheter de la capacité de transport, le plus souvent on parle de conteneurs maritimes qu’il récupère chez des compagnies maritimes.

Le NVOCC va ensuite revendre sa capacité auprès à ses clients, qui peuvent aussi être des commissionnaires de transport.

Dans le cas des commissionnaires de transport, il arrive que ceux-ci exercent aussi cette fonction sous une autre désignation comme le fait par exemple DHL avec Danmar.

 

L’entrepreneur de manutention

L’entrepreneur de manutention est ce qu’on appelle « l’aconier ». Son rôle est de réceptionner les marchandises arrivant au port pour les mettre à bord des navires, et inversement à l’export.

 

Le conducteur en douane (anciennement le courtier maritime)

Il s’agit d’un prestataire de service, mandaté par l’agent maritime, qui est en charge des douanes du bateau. A ce titre il représente le capitaine pour « conduire en douane » les navires.

C’est lui qui se charge de toutes les démarches administratives inhérentes au dédouanement des marchandises, c’est lui qui va se mettre en relation avec la douane du port pour régulariser l’arrivée ou le départ des marchandises.

 

Le pilote

Le pilote joue le rôle de conseiller et d’assistant technique auprès du capitaine lors de l’arrivée ou le départ d’un navire.

Il est là pour faire en sorte qu’un navire se déplace dans le port sans incident, le pilote connait parfaitement les lieux et a la capacité de manœuvrer tous types de navires.

 

Le remorqueur

Le remorqueur, comme son nom l’indique est celui qui a s’occuper du remorquage des navires. Il va assister la manœuvre du navire en le poussant, le tractant ou le freinant.

Le remorquage n’intervient pas systématiquement sur le port, il intervient sous la demande du capitaine du navire auprès de la capitainerie lorsque celui-ci juge ne pas être à même de partir ou sortir seul du port sans risquer d’abimer le navire. Parfois selon le navire et son port d’arrivée, cette manœuvre est nécessaire.

Le remorquage est aussi utilisé en cas de sauvetage au large, d’incendies ou de pollution marine.

 

Le lamaneur

Le lamaneur est celui qui assure les opérations d’amarrage et de démarrage des navires en fixant les aussières (grosses cordes) des navires aux bollards des quais (les bites d’amarrage).

 

Le transporteur terrestre

Le transporteur est celui qui achemine les conteneurs entre l’usine et le port et inversement.

C’est notre rôle chez Logtrans, nous acheminons les conteneurs pour le compte de commissionnaires de transport ou bien directement avec des clients.

Pour plus d’informations sur nos prestations, allez voir notre site internet et demandez nous un devis.

 

Le réparateur de conteneurs

Comme son nom l’indique, il est celui qui va s’occuper de la maintenance des conteneurs (lavage, désinfection, réparation etc…)

 

Le courtier d’assurances maritimes

Il est le représentant des assurés auprès des diverses compagnies d’assurance, c’est à lui qu’est confié la gestion du risque maritime et de transport. Il est l’intermédiaire assurant la gestion et la négociation des contrats y compris lors de litiges ou contentieux.

Les clients de ce courtier sont les chargeurs, les armateurs et les transitaires.

 

L’agent d’assurance maritime

Il est le représentant des compagnies d’assurances, il est mandaté par une ou plusieurs compagnies d’assurances qui lui donnent les pleins pouvoirs pour agir en son nom.

Il est celui qui va établir les devis auprès de ses clients et évaluer les risques qui vont être donnés par les clients (ou les courtiers cités plus haut).

Il est également l’interlocuteur direct lors d’un sinistre.

 

L’expert maritime

L’expert est un technicien qui, de par son expérience et sa formation, va être à même d’apporter son opinion sur des sujets liés à la technologie maritime.

On va le consulter pour des cas comme une innovation technologique requérant son expertise, l’examen d’une avarie sur un navire, ou sur un port. Il est celui qui par exemple en cas d’avarie va être capable d’évaluer les causes et le montant des dommages.

 

Le gardien de navires

Il est un intervenant obligatoire lorsqu’un navire a à son bord des matières dangereuses, son rôle est d’assurer la sécurité du navire et de sa marchandise lorsque celle-ci présente un risque.

 

Le stockiste

Il est celui qui entrepose de la marchandise pour le compte de divers propriétaires. En général cela conserve la marchandise en vrac comme des céréales, des produits chimiques etc… Chez Logtrans, nous disposons d’un entrepôt à deux pas des terminaux de FOS SUR MER avec tous les équipements nécessaires pour la manutention et le stockage de vos biens, y compris les empotage / dépotage, les tractions portuaires le tout avec les accréditations de stockage d’alcool et de marchandises sous douane.

 

Sources: Wikipedia, divers sites et Syndicat des transitaires Fos Marseille

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